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Le bâton dans la fourmilière (fourmillière)
16 mars 2006

Encore en éprouvette

adresse pour citer cette page:  http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2006/03/16/

Ils se sont bien amusés, les scientifiques Hatta, Neumann et Kawaoka avec leur expérience relatée dans l'article scientifique intitulé

"Reverse genetics approach towards understanding pathogenesis of H5N1 Hong Kong influenza A virus infection."

En 2003, dans leur boîtes de cellules au laboratoire, ils ont effectué une expérience qui a consisté à cloner 8 ARNs du virus A/WSN/33 sous forme d'ADN complémentaire, à introduire ces constructions dans des cellules de souris 293T contenant la machinerie enzymatique nécessaire pour la synthèse du virus, et à laisser les cellules produire du virus... H5N1 qui, selon les auteurs (je cite):

"Using this technology, we generated the same strain of H5N1 influenza viruses that caused an outbreak in Hong Kong in 1997, killing six people", autrement dit: "En utilisant cette technologie, nous avons généré la même souche de virus influenza H5N1 qui a causé l'apparition du virus à Hong Kong en 1997, tuant six personnes".

diapositive1

Pour ma part, je trouve celà absolument épatant. De créer un virus aux petits bras musclés qui restera ensuite bien sagement confiné dans l'azote liquide à moins 196 degrés C, en attendant des jours meilleurs...

Celà me rappelle l'affaire du virus de la grippe dite espagnole de 1918, qui a également été proprement ressuscité au laboratoire: voir ici. Lui aussi, il est sagement confiné dans un conteneur étanche et résistant à toutes sortes d'aléas, à -196C.

Bref, aux USA, au Japon et partout ailleurs on s'amuse bien, avec tous ces virus...


a_hong_kong_156_97_h5n1


Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Ma jument gris' morte aujourd'hui !
Expliquez-moi
Valet fidèle,
Comment cela s'est-il produit ,

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a péri
Dans l'incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si l'écurie brûla, Madame,
C'est qu'le château était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?

Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
A pein' fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pell'
Qu'il renversa tout's les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.


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