Les amibes plus gastronomes (intelligentes ?) que les humains ?!?

adresse pour citer cette page:   http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2007/03/21/

Ce n'est pas dans le torchecul de Rabelais que je l'ai lu, mais dans le torche-cul "20 Minutes" que j'ai, hélas une fois n'est pas coutume, malheureusement et négligemment ouvert par inadvertance ce matin: on peut y lire un article au sujet de la boustiffaille de viande en Suisse:

Un kilo de bidoche est ingurgitée par semaine et par tête de pipe puis est extraite desdits organismes évolués par les moyens dits naturels;  avec comme consommation numéro 1: le porc , suivi au coude-à-coude par le boeuf.

Les Suisses sont battus par les Français: ces derniers ont l'insigne honneur de s'empifrer de 92 kilos de bidoche par année! Dans le dernier numéro de "La Décroissance" nous lisons en effet ceci:

Bravo les français! Persévérez chers voisins ! Je le dis également à tous mes chers compatriotes !

Et ce phénomène ne fait qu'augmenter (je n'ai pas dit empi(ff)rer, ni prendre de l'ampleur).

Voyons: quand on sait ce qu'endurent ces animaux , il est inutile de consulter ce film vidéo au sujet des animaux de boucherie. Mais allons: n'ayons pas peur des images ! Ne fermons pas les yeux ! (en français; en anglais).

Penchons-nous alors sur ce que présente l'association "Verein gegen Tierfabriken" en Suisse allemande (site en français ici). Ouvrons deux ou trois documents pdf (1, 2), et prenons connaissance de ces photos consternantes de mes amis les cochons :

 

Vous pouvez encore bouffer cette bidoche ? Moi absolument pas.

Vous croyez que c'est mieux près de chez vous, dans votre magasin, au marché du coin, au supermarché ? J'en doute.

Qu'est-ce qu'il faut avoir dans le cerveau (car chacun en a un, jusqu'à preuve du contraire), pour se ficher la santé en l'air avec cette "viande" ? Vous savez bien: le goût insipide, les hormones, etc, etc.

Un organisme sans cerveau ferait-il mieux le tri de ses aliments que nous ? Creusons un peu cette problématique...

Allons de ce pas consulter l'article de Nakagaki et Yamada, ici, et intitulé "Maze-solving by a amoeboid organism" (Nature vol. 407, p. 470; 2000) :

Lisez cet article (la fin de la discussion) où les auteurs se demandent si cet organisme ne manifesterait  pas une certaine intelligence primitive.

Méditez à ce sujet (ou digérez votre repas, si vous y tenez).

Ce charmant organisme est un myxomycète (voir ici, ici, ici) du nom de Physarum polycephalum (en anglais ici, en français ici).

Eh bien ouvrez tout grand vos yeux et vos oreilles : ce plasmode fait la fine bouche concernant l'absorption de sa nourriture. Si si si ! Des expériences de chémotaxisme peuvent être réalisées: voir ici.

Pour le phototaxisme, il convient plutôt de consulter ce document: voir ici:

CarolinaTipsPhysarum

La communauté scientifique est unanime: dans tous les cas, l'amibe Physarum polycephalum migre vers la source de nourriture qui lui est la plus favorable, et se porte ensuite très bien.

Il a été reconnu que l'amibe ne souffrait pas de divers troubles du métabolisme, tels que ceux rencontrés chez des organismes décrits comme supérieurs et évolués (voir: troubles cardio-vasculaires, flatulences (voir sous "viandes"), embonpoint, et que sais-je encore...).

En conclusion, j'émets alors l'hypothèse scientifique suivante (qui ne mange pas de pain...) :  l'amibe Phaysarum polycephalum, même ayant été préalablement mise à la diète sévère et puisqu'étant un organisme manifestant une intelligence primitive,  ne mange pas de viande.

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