Il faut peut-être à nouveau les écouter et aussi leur parler, comme d'antan ?!?
adresse pour citer cette page: http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2008/03/26/
En ces temps mouvementés pour la vie de l'abeille et son compagnon l'apiculteur, consultons à nouveau l'ouvrage de J. Perez, Professeur à la Faculté des Sciences de Bordeau, ouvrage de 348 pages agrémentées de 128 planches sublimes et intitulé "Les abeilles"; ouvrage imprimé par Lahure, rue des Fleurus no. 9, et publié en 1889 par la Librairie des Merveilles d'Hachette, 79 Bd St-Germain à Paris :
Nous lisons avec plaisir, page 81, que l'apiculteur d'antan faisait symbiose totale avec sa protégée l'abeille. Il est manifeste que le langage entre l'apiculteur et l'abeille s'est depuis lors perdu. Irrémédiablement perdu. Adieu, grammaire apicole ! J'en veux pour preuve ces considérations philosophiques de première importance :
Je me dois donc de réapprendre ce langage perdu, de parfaire le contact avec mes abeilles, et de proposer à tous les apiculteurs amateurs de faire de même.
Lors de nos prochaines visites aux ruchers, nous nous ferons alors fort de les écouter mais aussi de leur lancer des dziiiiiiiii, des ouiziir, des tchzou, des brrrr-brrrr et bien évidemment aussi des tu-tu-tu. Pour sûr ! Et en redoutant d'entendre le triste hououououou de la ruche orpheline...
Il faudra un peu plus d'entraînement pour maîtriser parfaitement les couâ et couôuâ.
On verra bien si cela aura une quelconque influence sur le CCD, mais j'en doute.