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Le bâton dans la fourmilière (fourmillière)
19 février 2009

Swisscom nous prend vraiment pour des swisscons

adresse pour citer cette page : http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2009/02/19/

C'est la lettre d'information de l'ARA (www.alerte.ch) qui m'en a informé aujourd'hui...

L'opérateur de téléphonie mobile Swisscom sait pertinemment que les ondes électromagnétiques des réseaux mobiles sont nocives pour la santé humaine, et ce depuis 2003.

Swisscom le sait puisqu'il existe un brevet qui le prouve noir sur blanc.

De quel brevet s'agit-il ?

Eh bien tout simplement du brevet

(WO/2004/075583) REDUCTION OF ELECTROSMOG IN

WIRELESS LOCAL NETWORKS


brevet_electrosmog_swisscom_1


dont le texte dans son entier est consultable ici : brevet pdf

Qu'y lit-on ? Ceci :

brevet_electrosmog_swisscom_2

En français, pour les durs à la comprenette (traduction automatique Systran, et c'est moi qui souligne) :

"L'influence de l'électrosmog sur le corps humain est un problème connu. Le risque sanitaire des émetteurs radioélectriques, des handys et des téléphones mobiles DECT a été un sujet explosif parmi le grand public au moins depuis l'énorme percée en technologie par radio mobile depuis les années 90. Pour résoudre les soucis de la science du côté législatif, les valeurs limites permises ont été abaissées ainsi plusieurs fois, et la technologie a été de plus en plus concentrée sur ce problème. Le risque de dommages à la santé par l'électrosmog est également devenu mieux compris en raison des études plus récentes et améliorées. Quand, par exemple, des globules sanguins humains sont irradiés avec les champs électromagnétiques, des dommages clairs au matériel héréditaire a été démontrés et il y a eu des indications d'un risque de cancer accru (Mashevich M., Folkman D., Kesar A., Barbul A., Korenstein R., Jerby E., Avivi L., département de génétique humaine et médecine moléculaire, université de Tel Aviv, Tel Aviv, Israël, « exposition des lymphocytes périphériques humains de sang aux champs électromagnétiques associée aux téléphones mobiles mène à l'instabilité chromosomique, « Bioelectromagnetics, 2003 fév., 24 (2) : 82-90). Dans cette étude, par exemple, des lymphocytes périphériques humains ont été exposés aux champs électromagnétiques continus de 830 mégahertz afin d'examiner si ceci mène aux pertes ou aux gains en chromosomes (aneuploidie).
Des plus grands changements mènent à l'instabilité du génome (= la totalité de tous les gènes d'une cellule germinale) et de ce fait au cancer. Les lymphocytes périphériques humains de sang (PBL) ont été irradiés à différents taux d'absorption spécifiques moyens (SAR) de 1,6 à 8,8 W/kg sur une période de temps de 72 heures dans un système d'exposition basé sur un résonateur parallèle et à une température ambiante de 34,5 à 37,5 °C. Le taux d'absorption moyen (SAR) et sa distribution dans la fiole de culture exposée de tissu ont été déterminés en combinant les résultats de mesure avec une analyse numérique basée sur un code fini de simulation d'élément. Une augmentation linéaire du chromosome
no. 17 --une aneuploidie (aberration de chromosome) --a été observé en fonction du SAR, démontrant que ce rayonnement a un effet génotoxique. L'aneuploidie SAR-dépendante a été accompagnée d'un mode anormal de la réplique de la région du chromosome 17 occupée dans la ségrégation (rangées réitérées d'ADN liées au centromère), suggérant que des changements épigénétiques soient impliqués dans la toxicité génétique dépendante de SAR. Les expériences de commande (c.-à-d. sans toute la gamme de rayonnement radio-fréquence) effectuées dans la température ambiante allant de °C 34,5 à 38,5 ont prouvé que la température élevée n'est pas associée à la génétique ou aux changements épigénétiques qui ont été observés après le rayonnement radio-fréquence, ces changements étant les plus grands niveaux de l'aneuploidie et dans la modification dans la réplique des rangées centromères d'ADN. Ces résultats indiquent que l'effet génotoxique du rayonnement électromagnétique est obtenu par l'intermédiaire d'une voie non-thermique. D'ailleurs l'aneuploidie doit être considérée comme un phénomène connu dans l'augmentation du risque de cancer."

Désolé, je ne suis pas traducteur professionnel : dans le fond, tout y est dans ce texte, par contre pour sa forme, vous ne me tiendrez pas rigueur pour la traduction de faible qualité que voilà...

Plus loin nous lisons :

brevet_electrosmog_swisscom_3

Toujours avec la traduction-machine, cela donne :

"Ainsi il a été possible de prouver que le rayonnement par radiotéléphonie mobile peut endommager le matériel génétique, en particulier en globules blancs humains,  l'ADN lui-même est endommagé et le nombre de chromosomes est changé. Cette mutation peut par conséquent mener au risque de cancer accru. En particulier, il pourrait également s'avérer que cette destruction ne dépend pas des augmentations de la température, c.-à-d. est non-thermique. Basé sur les études scientifiques dans le domaine, et dû à la pression croissante du public, particulièrement dans les pays industrialisés, des études épidémiologiques ont été systématisées par l'organisation mondiale de la santé (OMS) pendant les dernières années, telles que par exemple le projet fonctionnant Interphone, afin de pouvoir évaluer plus avec précision les risques sanitaires de l'electrosmog et établir les directives correspondantes."

Qu'induit donc le chromosome humain numéro 17 lorsqu'il est perturbé ? Je vous le donne dans le mille :

la démence.


Rien de moins.
Voilà ce qu'on peut lire sur Wikipedia à ce sujet :


demence_chromosome_17


Pas étonnant qu'il y ait toujours plus de cinglés (cinglés est à prendre au sens épicène) qui courent les rues depuis quelques temps ...

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