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Le bâton dans la fourmilière (fourmillière)
27 mars 2006

Plan d'action du lobby médico-scientifique pour contrer et discréditer les anti-vivisectionnistes

adresse pour citer cette page:   http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2006/03/27/


PLAN D'ACTION DE L'AMERICAN MEDICAL ASSOCIATION (AMA) POUR L'UTILISATION DES ANIMAUX DANS LA RECHERCHE BIOMEDICALE
Servumpecus.pdf

Juin 1989*

*Commentaires ajoutés en 2006:
Il n'y a pas qu'aux Etats-Unis depuis 1989 que de telles procédures de manipulation et d'intoxication ont été mises en place, mais bien dans tous les pays industrialisés faisant de la recherche.
Les moyens qui ont été mis en œuvre depuis lors sont également devenus beaucoup plus subtils et plus performants.

DEBUT DU TEXTE ORIGINAL DE L'AMA:

 

"Le plan suivant a été créé par l'AMA (American Medical Association) et envoyé à tous ses membres aux USA. Le document  a été reproduit intégralement et, afin d'attirer l' attention sur les points importants et spécifiques, ces derniers figurent en gras ou en italique.

Exposé du problème.

La polémique qu'entoure l'utilisation des animaux dans l'enseignement et la recherche biomédicale n'est point nouvelle. Depuis plus d'une centaine d'années les antivivi­sectionnistes ont vivement contesté l'utili-sation des ani­maux dans la recherche. Mais ces quelques dernières années, le mouvement des droits de J'animal est devenu plus radical, avec la création de groupes d'activistes extré­mistes travaillant à l'abolition de l'utilisation des animaux dans la recherche biomédicale ainsi que dans d'autres domaines scientifiques. Les activistes se servent de moyens politiques conventionnels, tels que la propagande, les campagnes de relations publiques, les manifestations, les sollicitations, l'organisation de conflits des mandataires lors des réunions des actionnaires, la déposition de plaintes du style "impact sur l'environnement" contre les nouveaux établissements de recherche et les litiges. De plus, les plus radicaux de ces groupes s'engagent dans des activités illé­gales comme celles d'entrer par effraction dans les labora­toires de recherche, de les saccager, d'y voler des animaux de laboratoire, de menacer et de harceler les scientifiques ainsi que leurs familles.

L'ampleur des actes illégaux commis par les extrémistes est stupéfiant. Par exemple, depuis 1980 des extrémistes ont fait plus de 50 raids sur des établisse­ments de recherche aux USA, ont volé plus de 2000 ani­maux, ont causé des dégâts se montant à des millions de dollars et on ainsi gâché des années de recherche scientifique. Pour des raisons connues seulement par eux-mêmes, ils souhaiteraient saper la recherche bio­médicale ainsi que le développement de nouvelles technologies et l'utilisation de nouvelles méthodes.

En général, les mouvements politiques et en particulier les mouvements des droits de l'animal sont composés de différentes "couches" selon les différents niveaux de sou­tien. Tout au centre se trouvent les extrémistes appartenant aux groupes extrémistes tels que le "Animal Liberation Front" ou le "Animal Rights Militia" et gérant des organisa­tions telles que le PETA (People for the Ethical Treatment of Animals). Ils croient profon-dément dans les objectifs du mouvement et leur rôle dans celui-ci se définit, plus ou moins, par chaque aspect de leur vie et de leur propre ima­ge. Ils travaillent souvent à temps complet pour le mouve­ment, et leur vie sociale y tourne autour. Ils font souvent de grands sacrifices afin de poursuivre leur travail. Mais les objectifs des extrémistes ne sont pas forcé-ment soutenus par les autres membres du mouvement:

a) l'abolition de l'utilisation des animaux dans la recherche médicale

b) l'abolition de l'élevage commercial des animaux

c) l'abolition de la chasse et des pièges.

 

Bref, les extrémistes sont prêts à commettre des actes de violence pour faire avancer leur programme.

Moins extrémistes mais fortement engagés dans le mouvement sont ceux qui participent à des manifestations pendant leur temps libre. Ceux-ci sont des "fantassins" du mouvement portant la plus grande charge d'efforts poli­tiques. Ils partagent la plupart des objectifs des extrémistes mais leur avis est divergent sur l'efficacité de la violence.

Encore moins actifs dans leur soutien sont les sympa­thisants. Ceux-ci sont des personnes qui se sont engagées de manière émotionnelle au mouvement, qui contribuent financière-ment, qui appartiennent à une ou plusieurs orga­nisations et/ou qui s'intéressent aux développements. Les sympathisants écrivent des lettres et parlent du sujet autour d'eux mais, de façon générale, ne participent jamais, ou très peu aux manifestations. Ils ne sont pas forcément d'accord sur tous les objectifs des extrémistes. De plus, ils sont moins prêts à pardonner la violence. Néanmoins, ces personnes sont nécessaires financièrement et politique­ment pour la réussite du mouvement car ils représentent un lien clé entre les extrémistes et le grand public. Le mouve­ment des droits de l'animal a également réussi à transfor­mer des enfants en sympathisants et le recrutement d'enfants reste un but primordial de leurs activités.

Au-delà des sympathisants reste le public qui est assez neutre, mais qui peut être conquis ou aliéné, ceci dépen­dant du succès du mouvement ou de ses adversaires.

La réussite d'un mouvement, peu importe lequel, dépend de la transformation du public en sympathisants, ou du moins en personnes neutres, afin qu'il ne devienne pas indifférent. Afin de poursuivre la réussite dans le domaine politique, le mouvement des droits de l'animal doit continuer à mobiliser des sympathisants et à transformer le public en sympathisants. Mais la plus grande partie du public n'est pas d'accord sur tous les objectifs des extrémistes. Elle souhaiterait s'assurer que les animaux soient traités de manière humaine mais elle ne veut pas renoncer à la vian­de, aux chaussures en cuir ou aux manteaux de laine com­me le lui demandent les extrémistes.

De plus, le public n'est pas prêt à pardonner la violence. Afin de vaincre le mouvement des droit de l'animal il faut commencer à supprimer les différentes "couches" de soutien, à isoler les extrémistes du grand public et à réduire le nombre de sympathisants. Ceci peut êtes accompli en exploitant les différences d'avis qui existent déjà sur les objectifs et la façon d'agir: surtout en ce qui concerne l'utilisation de la violence. Les objectifs et la façon d'agir des extrémistes doivent être exposés directement aux yeux du public  constitue le but principal du Plan d'Action de l'AMA.

Afin de réduire le soutien et la solidarité du public et iso­ler ainsi les extrémistes, il faut porter plainte pour tout acte de violence en utilisant le thème suivant: "personne n'est au­ dessus de la loi, quelle que soit la cause..." Il est certain que les extrémistes ne changeront jamais leurs objectifs car ils y croient. Mais les sympathisants et le public sont moins endurcis. Ces personnes peuvent être effrayées s'ils voient des actes violents comme étant dangereux et non fructueux. Ceci constitue un point important dans la stratégie de l'AMA.

Il faut démontrer que le mouvement des droits de l'animal n'est pas seulement contre le progrès scientifique, mais aussi:

a) est responsable d'actes violents et illégaux met­ tant en danger les vies et les propriétés

b) est une menace pour la liberté démocratique.

Nous devons faire comprendre au public que les extré­mistes s'opposent non seulement à l'utilisation des animaux dans la recherche médicale, mais aussi à la liberté de cha­cun de manger de la viande, de porter des fourrures et des vêtements de cuir et de jouir des divertissements comme la chasse, les zoos, les cirques, les corridas, etc... Ceci aura un impact personnel plus immédiat que celui des argu­ments sur l'importance d'utiliser les animaux dans la recherche: un sujet qui peut être perçu justement comme n'ayant pas d'impact personnel.

Enfin, le Plan d'Action de l'AMA comprend également des approches qui démontrent que les scientifiques qui uti­lisent les animaux dans leurs recherches font tout leur pos­sible pour que ces animaux soient traités de manière humaine. Ceci aura pour effet de calmer les inquiétudes du public et l'AMA pourra ensuite déclarer qu'elle est juste­ment en train de répondre aux inquiétudes légitimes (plutôt que de satisfaire la demande extrémiste et excessive d'abolir l'utilisation des animaux). Ceci aidera également à isoler les extrémistes du public.

Les défenseurs des animaux ont réussi à obtenir un soutien de la part des députés pour faire adopter des pro­jets de loi qui pourraient nuire à l'utilisation des ani­maux dans la recherche ou faire augmenter dramati­quement les coûts de celle-ci. Ils ont déjà réussi à obtenir des régulations strictes concernant la taille des cages des primates afin d'assurer leur bien-être psychologique, quoi qu'aucune preuve n'ait été fournie pour démontrer l'utilité de cette démarche vis-à-vis de ces animaux. Les défenseurs des animaux ont réussi car nous qui connais­sons l'importance de la recherche biomédicale, qui sommes impliqués dans celle-ci ou qui dépendons de cel­le-ci, n'avons pas pris ces activistes suffisamment au sérieux. Nous avons hésité à faire connaître notre avis afin d'éviter de devenir la cible de ces activistes. Nous avons voulu éviter que nos établissements et nos collègues soient menacés. Nous n'avons pas voulu mettre la vie de nos administrateurs en danger. Nous avons voulu tenir nos familles et nos propres animaux hors du dan­ger des menaces. Nous avons voulu éviter des dégâts et l'enlèvement des animaux de nos laboratoires.

Jusqu'à maintenant nous avons laissé les activistes définir les problèmes et les objectifs et nous avons réagi uniquement en cas d'urgence. Nous ne pouvons gagner cette attaque sur la recherche biomédicale que par un énorme effort de solidarité qui résultera dans le progrès de la médecine clinique. (Médecine "clinique" = recherches/études "humaines"... non pas recherche/études animales!).

Plan d'Action

Plusieurs organisations travaillent assidûment pour fai­re comprendre le rôle des animaux dans la recherche bio­médicale, comprenant la NABR (National Association for Biomedical research), la FBR  (Foundation for Biomedical Research) IIFAR (Incurably Ill for Animal Research) entre autres. Chacune de ces associations a contribué de façon importante à la préservation de la recherche biomédicale. Mais la participation active du corps médical est essentielle pour continuer et pour étendre ces efforts.

L'AMA propose un nouveau programme d'action ayant pour effet de focaliser l'attention du public sur la valeur de la recherche biomédicale et d'exposer le véritable pro­gramme des défenseurs des animaux: celui de gêner la recherche biomédicale et ainsi empêcher les malades de recevoir les bénéfices de celle-ci. Les médecins sont un élément critique de ce programme et les malades et leurs familles en sont un autre. L'éducation du public et en parti­culier des jeunes, est la clé du succès.

Grâce à la bataille déjà menée par l'AMA il y a quelques années, de nombreux produits ont pu être développés dans le cadre de la recherche biomédicale dont des patients bénéficient aujourd'hui. L'AMA est prête encore une fois, à assumer un rôle important, à travailler en liaison étroite avec les groupes concernés et à soutenir leurs efforts. L'AMA a l'intention de renforcer ces efforts et d'intensifier leur propre activité sur un nouveau plan. Ce plan d'action sera accompli en grande partie par la mobilisation de la défense de la recherche et par l'opposition des défen­seurs des animaux au niveau de la communauté et de l'état à travers le pays. L'AMA accepte toutes les difficultés qui s'y rattachent et elle est prête à rencontrer des défenseurs des animaux n'importe où et n'importe quand afin d'attirer l'attention du public sur l'importance de ce sujet.

L'AMA s'engage à donner de son temps, de ses ressources et de son personnel dans la mise en œuvre des stratégies contenues dans ce Plan d'action. La mise en œuvre de ce plan nécessite un engagement financier majeur de diverses sources. L'AMA maintiendra son engagement durant le temps nécessaire pour convaincre le public sur ce sujet. La continu-ation de la recherche bio­médicale et l'avancement de la médecine dépen­dent de la réussite de ces efforts. Ensemble nous pouvons réussir.

PLAN D'ACTION DE L'AMA POUR L'UTILISATION DES ANIMAUX DANS LA RECHERCHE

 STRATEGIE GENERALE


- Changer l'accent mis, vis-à-vis du public, sur "les ani­maux dans la recherche" en "l'avancement de la recherche biomédicale". 
- Augmenter la reconnaissance du public sur l'importan­ce de la recherche et sa liaison avec l'avancement de la médecine.
- Améliorer la compréhension du public sur le proces­sus de la recherche et l'importance des animaux dans celui­-ci.
- Identifier les défenseurs des animaux comme étant contre le progrès scientifique et médical.
- Répondre de manière spécifique aux déclarations et aux actions des défenseurs des animaux à tous les niveaux: dans l'arène politique et publique (avec des auditeurs contrôlés), dans la presse et surtout, dans les  écoles.
- Vaincre l'émotion par l'émotion (les enfants malades).
- Donner lieu à des débats publics sur les animaux dans la recherche en restant logique et rationnel.

- Situer la communauté biomédicale au centre de la polé­mique pour la faire apparaître modérée plutôt qu'opposée.

- Lancer des défis de légalité aux efforts des défen­seurs des animaux.

- Mobiliser des médecins et la faculté de la médecine dans le rôle principal avec l'AMA.- Soutenir la législation qui protège la recherche bio­médicale et opposer toute recherche humaine.

- Situer l'AMA comme l'organisation principale pour répondre aux activités des défenseurs des animaux.
- Créer des liens serrés avec des organisations exis­tantes (NABR, IIFAR, AVMA, ADA, etc)

OBJECTIFS SPECIFIQUES


A- Mettre au point une campagne d'éducation du public afin de neutraliser la propagande des défenseurs des ani­maux (toute activité de relations publiques doit être déve­loppée avec une organisation experte en relations publiques) :

- Distribuer le document "White Paper" de l'AMA (L'utili­sation des animaux dans la recherche biomédicale : le défi et la réponse) dans les mairies, dans les écoles, dans les bibliothèques, etc...
- Développer une série de brochures témoignant de l'importance des animaux dans le développement des tech­niques, de la médecine, etc. et, décrivant les projets de loi qui ont déjà été adoptés.
Les distribuer dans les salles d'attente des médecins, des dentistes et des vétéri­naires, dans les hôpitaux, dans les supermarchés, etc...
- Développer
des coalitions au niveau local basées sur les sociétés médicale (comprenant des médecins, des scientifiques, des patients, des maires, des profession­nels, etc), afin d'être au courant des activités des défenseurs des animaux et d'apprendre au public la nécessité des animaux dans la recherche biomédicale.
- développer des programmes pour des groupes d'auditeurs contrôlés et des mairies, des organisations religieuses, etc... "
- Travailler en liaison avec des médecins et des organi­sation (IIFAR) pour faire publier des cas spécifiques où la souffrance humaine peut être soulagée ou évitée par la recherche sur les animaux.
- Développer des conférences publiques afin d'explorer les sujets qui tournent autour de la polémique. L'AMA doit fournie un orateur pour chaque débat (NABR). A faire seu­lement avec la participation des "auditeurs contrôlés".
- Organiser des réunions avec les médias pour discuter de l'importance des animaux dans la recherche biomédica­le et la menace réelle des défenseurs des animaux...
- Développer un programme télévisé (dans le même type du document "White Paper" de l'AMA) sur l'importance de maintenir le progrès de la recherche biomédicale.
- Organiser une campagne d'articles pour la presse populaire afin de démontrer que le progrès de la médecine clinique dépend de la recherche sur les animaux.
- Retenir ("payer") un animateur connu dans les médias pour présenter des informations crédibles sur l'utili­sation des animaux dans la recherche biomédicale.
- Placer des annonces dans des revues populaires qui démontrent le développement de la pensée scientifique avec l'importance des animaux.
- Placer des annonces dans des lieux publics comme dans les trains, les métros et les autobus analogues aux annonces déjà développées par la Foundation for Biomedical Research.
 - Organiser une exposition itinérante pour l'utiliser dans les musées, les bibliothèques, les écoles.
- faire des enquêtes sur l'opinion publique pour contrôler le niveau de sensibilisation du public aux dif­férents sujets.
- Créer et tester une politique de "débats libres" dans un établissement d'études médicales afin de développer des rapports et d'éduquer le public au sujet de la recherche médicale et le rôle des animaux dans la recherche bio­médicale. (L'administration de ces établissements doit organiser des visites des laboratoires. L'Association of Academic Health Officers est en train d'étudier cette possibilité avec la NIH (National Institute of Health).
- Créer une annonce publicitaire télévisée ayant pour thème l'importance des animaux dans la recherche bio­médicale.
- Créer un centre d'orateurs médicaux pour des pro­grammes promouvant l'importance des animaux dans la recherche médicale. 
- Travailler en liaison avec des organisations comme l'American Association for the Accredition of Laboratory Animal Care afin de fournir la preuve que la communauté de recherche biomédicale est impliquée dans des activi­tés "d'auto-politique". Un soutien doit être sollicité auprès de la communauté de la recherche médicale comme l'AAA­LAC.

B- Des activités conçues spécifiquement pour éduquer les enseignants et les enfants.

- Créer un comité de conseil d'enseignants pour discu­ter des stratégies.
Recruter des "modèles du rôle" qui parleront en faveur de la recherche.
- Développer des modules d'enseignement avec des cassettes vidéo pour l'école primaire et secondaire.

- Ecrire des articles et d'autres documents d'informa­tions qui décrivent l'importance de l'expérimentation anima­le dans des revues comme le Weekly Reader, pour distri­buer dans les écoles. Organiser régulièrement des réunions avec les administrateurs.
- Recruter des "modèles du rôle" qui parleront en faveur de la recherche.

- Promouvoir un concours annuel sponsorisé par l'AMA proposant des prix pour une composition sur le pro­grès médical.
- Avoir une action réciproque avec des sociétés d'édu­cation nationale (NABT, HSIA, etc.).
- Développer des documents d'informations pour les débats' d'étudiants. "

C- L'éducation et la mobilisation des médecins, des scientifiques et des organisations de la santé.

- Développer des ateliers de média régionaux pour les médecins, scientifiques, patients, etc qui souhaitent jouer un rôle plus actif.
- Promouvoir des périodes sabbatiques pour les scientifiques qui souhaitent recevoir une formation qui les aidera à mieux plaider la cause.
- Développer des liens formels avec des organismes scientifiques comme l'AAAS pour informer les scienti­fiques qui n'utilisent pas d'animaux, sur l'importance d'utiliser les animaux dans la recherche biomédicale et sur la menace que représentent les défenseurs des ani­maux pour le progrès scientifique en général
- Promouvoir des discussions concernant les résultats d'une enquête de l'AMA sur l'attitude des médecins vis-à-vis de l'utili­sation des animaux.
- Développer des coalitions au niveau local et gouver­nemental, construites autour des sociétés médicales locales (comprenant des médecins, scientifiques, profes­sionnels de la santé, patients, maires) pour que tout le mon­de ait connaissance des activités des défenseurs des ani­maux et pour éduquer le public sur la nécessité d'utiliser les animaux dans la recherche biomédicale.

- Préparer des articles sur l'importance des animaux dans la recherche
pour publication dans la presse médica­le.
- Mobiliser les relations fédérales de l'AMA pour s'assu­rer du concours des sociétés spécialistes, médicales et gouvernementales sur l'effort éducatif.

- Faire des déclarations sur l'utilisation des animaux dans la recherche avec des sociétés profession-nelles, médicales et scientifiques.

- Promouvoir les activités de IIFAR et de FBR auprès des patients, par les professionnels de la santé.
- Développer un programme qui souligne l'importance d'utiliser les animaux dans la recherche biomédicale et présenter celui-ci à des réunions médicales majeures. Démontrer également pourquoi chaque personne y est impliquée.
- Développer les programmes existants de l'AMA
 pour neutraliser la propagande des défenseurs des animaux.
- Communiquer la position de l'AMA et mobiliser  les professionnels sur ce qu'ils peuvent et doivent faire.
- Développer une série de cassettes ou de diapositives sur l'importance des animaux dans la recherche biomédi cale pour les louer aux établissements d'études médicales.
- Créer des comités politiques en liaison avec des orga­nismes de santé bénévoles sur l'utilisation des animaux dans des domaines de recherche spécifiques (le cancer, les maladies du cœur, etc...).
- Créer une brochure d'information pour les méde­cins et les infirmières leur expliquant la pertinence de l'expérimentation animale dans le développement de la médecine, aux patients qui sont en train de recevoir un traitement spécifique.
- Créer une brochure détaillant l'importance de l'expéri­mentation animale dans le progrès médical, pour distribu­tion auprès des étudiants en médecine.
- Discuter de l'importance de l'expérimentation animale dans des programmes médicaux avec les directeurs des établissements médicaux et dentaires.
- L'AMA doit travailler avec les instituts de recherche et les investigateurs principaux afin d'informer les investiga­teurs sur les activités des défenseurs des animaux et d'étu­dier les différentes façons de procéder pour calmer la confusion et l'apathie des étudiants, des enseignants et du personnel des établisse-ments d'études médicales.
- Promouvoir et assister la formation des scienti­fiques, des techniciens et du personnel des labora­toires de recherche biomédicale dans les domaines de la loi, des techniques, etc...
- Promouvoir et soutenir les séminaires et les confé­rences sur les nouvelles méthodes de recherche lors des réunions scientifiques.
- Développer un processus de conseil pour les laboratoires afin de les aider à réduire l'impact des manifestations, des plaintes et des infractions des défenseurs des animaux.
- Développer des procédures pour répondre à l'abus potentiel des animaux de laboratoire afin que le public ait confiance dans les chercheurs.
- Développer et soutenir les ressources d'informations et de consultation (AALAS, ACLAM, AAALAC) afin de développer et d'établir des programmes et des facilités de recherche.
- Eduquer les professionnels sur le développement sys­tématique et la validation des techniques n'utilisant pas des animaux et sur les efforts pour réduire l'utilisation des ani­maux dans la recherche biomédicale
.

D- Développement d'une stratégie légale pour empêcher l'adoption d'une législation restrictive et pour protéger la liberté de travail des chercheurs scientifiques.

- DEVELOPPER DES MOYENS LEGAUX POUR CONTESTER LE STATUT DES SOCIETES DE DEFENSE DES ANIMAUX EN CE QUI CONCERNE LEUR EXONE­RATION D'IMPOTS.
- Développer des stratégies pour défendre les scienti­fiques qui sont la cible des défenseurs des animaux et mettre des fonds à leur disposition.
- Donner la priorité à un programme de pression au niveau local, fédéral et gouvernemental et continuer les efforts pour identifier, contrôler et répondre à la législation concernant l'expérimentation animale.
- Fournir une déposition chaque fois que la législation concernant les animaux de laboratoire est en cours de considération.
- Faire un mailing de grande distribution d'une brochure basée sur le White Paper de l'AMA (L'utilisation des ani­maux dans la recherche biomédicale : le défi et la réponse)" à des destinataires présélectionnés comme des hauts fonc­tionnaires, etc... et organiser des réunions avec les législa­teurs.
- Intervenir en suggérant une législation et fournir des témoignages au tribunal pour les cas appropriés (soutenir les projets de loi appropriés).
- Promouvoir la création d'un centre d'investigations gouvernemental pour examiner les activités des défenseurs des animaux (le FBI a déjà un tel centre depuis deux ans).
- Consulter les autorités politiques fédérales, locales et internationales au sujet des activités illégales des défen­seurs des animaux. Souligner l'importance de placer les actes violents de ceux-ci en haut sur la liste des priorités. Faire pression pour obtenir la création d'une base de don­nées juridique pour surveiller et pour poursuivre en justice toute activité illégale des défenseurs des animaux.
- Rédiger une politique qui souligne les options législa­tives pour protéger la santé des animaux sans pour autant gêner la recherche.
 - Compiler et faire publier un rapport annuel sur les acti­vités législatives (avec NABR).
- Soutenir les mesures raisonnables pour mettre en vigueur des projets de loi sur la santé des animaux de labo­ratoire mais s'opposer à celles qui ne le sont pas.
- Utiliser les tribunes pour développer une poli­tique.
 - Travailler pour la révision ou la révocation des lois qui sont trop restrictives.
- Construire une base de données privée sur les activi­tés des défenseurs des animaux et sur l'abus d'animaux par les chercheurs. Prévenir les autorités appropriées des incidents significatifs.
- Solliciter le soutien des établissements de recherche pour travailler en liaison avec le USDA-APHIS (Animal and Plant Health Inspection Service - le seul service du gouver­nement fédéral pour inspecter les laboratoires) dans le développement de révisions appropriées au projet de loi, The Animal Welfare Act.
- Créer un atelier annuel pour les internes et les dépu­tés pour discuter des sujets concernant l'utilisation des animaux dans la recherche biomédicale (sponsorisé par des sociétés professionnelles et spécialisées).

E- Organisation de coalitions multi-disciplinaires pour pro­mouvoir l'importance des animaux dans la recherche bio­médicale
.

- Créer un nouveau groupe multi-disciplinaire compre­nant des organisations universitaires, gouvernementales, industrielles, professionnelles et de la santé pour étudier les moyens pour promouvoir toute recherche médicale qui utili­se des animaux.
- Développer des coalitions au niveau local et gouver­nemental construites autour des sociétés médicales dépar­tementales (comprenant des médecins, des scientifiques, des professionnels de la santé, les maires, etc...) pour contrôler les activités des défenseurs des animaux et pour informer le public sur la nécessité d'utiliser des animaux dans la recherche biomédicale.
-
Créer un lien avec les associations médicales d'autres pays pour promouvoir l'importance de l'expérimentation animale, pour dénoncer les activités des défenseurs des animaux et pour soutenir la santé des animaux de laboratoi­re (par la World Health Association).
- DEVELOPPER UNE FONDATION POUR
LA SANTE DES ANIMAUX DE LABORATOIRE AFIN D'ELOIGNER LES FONDS DES SOCIETES DE DEFENSE DES ANI­MAUX. RECUPERER DES FONDS POUR SOUTENIR LA RECHERCHE CRITIQUE SUR LES ANIMAUX DE COM­PAGNIE ET SUR LES ANIMAUX DE LABORATOIRE.

Fin du texte original.

 

*Commentaires ajoutés en 2006:


Il n'y a pas qu'aux Etats-Unis depuis 1989 que de telles procédures de manipulation et d'intoxication ont été mises en place, mais bien dans tous les pays industrialisés faisant de la recherche.

Les moyens qui ont été mis en œuvre depuis lors sont également devenus beaucoup plus subtils et plus performants.


Liens utiles:


http://www.reseaulibre.net/rage/differ.html


http://www.experimentation-animale.org/etat_des_lieux/chiffres.html


http://www.reseaulibre.net/rage/vivimedia.html


http://www.veganimal.info/rubrique.php3?id_rubrique=37



Voici ce que j'écrivais le 10 juillet 2005 dans ce blog:

Hans Ruesch, "L'impératrice nue ou la grande fraude médicale":

hans_ruesch_livre_imperatrice_nue_fraude_medicale

"C'est je pense le genre de livre qui se doit d'être soigneusement caché ou inexistant dans les librairies, le genre de livre  qui ne va jamais être mentionnés dans les médias, enfin de ces livres dont on apprend l'existence par ouï-dire ou que l'on obtient en sous-main, et que certains voudraient voire simplement bannis (on ne les brûle plus...) sans autres formes de procès.

C'est un livre qui se doit de figurer à côté d'autres grands classiques dans la même veine, par exemple l'ouvrage pionnier de Rachel Carson "Printemps silencieux" (Silent spring), qui n'a au demeurant pas pris une ride et que je conseille aussi de lire un jour.

Hans Ruesch est aussi un pionnier et son travail pour la protection animale a été entamé il y a plus de trente ans je crois.

Ce qu'il révèle dans son livre est proprement hallucinant.
Ce qu'en dit le quatrième de couverture est très révélateur. Je cite:

Ce nouvel écrit de Hans Ruesch est la suite logique de son sensationnel "Expérimentation animale - Honte et échecs de la médecine". Il expose comment, avec l'aide des agences de presse et par la vénalité des mass médias, le public a subi un lavage de cerveau le poussant à mettre "soins médicaux" et "santé" sur un même pied d'égalité, alors qu'en réalité il s'agit précisément du contraire : la médecine moderne est devenue à présent la source primordiale des maladies. C'est ainsi qu'en un an, 1,5 million d'Américains ont dû être hospitalisés par suite de l'administration de drogues qui auraient dû les "guérir" d'une chose ou d'une autre. L'expérimentation animale, immanquablement trompeuse, est évidemment l'alibi forgé par la Puissance Médicale pour extorquer de fabuleuses subventions pour une fausse recherche et pour protéger les fabricants de drogues contre les poursuites en justice chaque fois que les suites néfastes de l'un de leurs produits ne peuvent plus être cachées. Le présent livre fournit les preuves de ce qui est avancé et, de plus, expose au grand jour des faits que nombre d'individus puissants voudraient voir enterrés à tout jamais."




L'utilisation de "cobayes humains" dans une "test clinique" qui a "mal tourné" n'a ici pas pu être cachée...:

dans le coma

tgn1412_tegenero_hommes_comme_cobayes_animaux_tests


La compagnie pharmaceutique TeGenero, quand à elle, se perd en excuses et en explications absconses... (ici)


Pour un argumentaire contre la vivisection: voir ici


 

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Commentaires
C
je suis contre l'experimentation animale car la medecine n'avance pas ainsi trop d'erreurs trop de medicaments retirés du marché je pense que tout cela c'est pour les subventions qu'ils continues.Car au nom de la recherche nos chercheurs sont cruels font des attrocites aux animaux c'est effayant car je me pose la question si nous etions en guerre ils serraient capable du pire meme sur les hommes.Nous savons les experiences dans les annees 39.40
Répondre
C
je ne suis pas vegetarienne mais je suis contre la souffrance animal. Les chercheurs ont d'autres methodes pour experimentes leurs produits plus fiables. Nous avons deja vu tout ces medicaments suprimes du marche pour contre indication pourtant ca marcher sur les animaux. exemple en angleterre dernierement des gens quiont failli mourir pourtant il y avait eu des experimentatios alors il faut arreter (au nom de la science) on ne fait pas n'importe quoi, surtout pas des horreurs, de la cruaute de la souffrance on est plus au temps des nazis
Répondre
Le bâton dans la fourmilière (fourmillière)
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