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Le bâton dans la fourmilière (fourmillière)
27 décembre 2007

Je le répète : le téléphone portable, ça grille le cerveau

adresse pour citer cette page:   http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2007/12/27/

Au risque de lasser, je le répète encore une fois : le téléphone portable, oui, ça grille le cerveau.

Je me répète, mais tant pis. Le sujet est important.

Il y a eu en 2006 une émission de la Télévision suisse romande au sujet des téléphones portables. Dans ce film, des doutes sont émis au sujet de l'inocuité des téléphones portables sur la santé. Il est possible de voir ce film, d'une durée de 27 minutes, à cette adresse : Film TSR TV5

Deux livres récents sont également à recommander :

Jeunes_et_portable  Portable_protection

Je cite le texte explicatif du premier de ces livres :

"Les jeunes et le portable : Alzheimer à 35 ans ?

Ils en raffolent. Dorment avec lui, mangent avec lui. N'imaginent pas de vivre sans lui. 90 % des jeunes de 20 ans ne l'éteignent jamais, même la nuit. 6,3 % des 8-10 ans sont équipés, un pourcentage qui passe à près de 25 % chez les 10-13 ans, pour qui il est "devenu indispensable". Entre 2 et 7 ans, 35 000 enfants en possèdent. Quels seront les effets nocifs du téléphone portable sur leur cerveau et leur santé ? Relayant les premières alertes des scientifiques, ce livre s'adresse aux parents responsables qui y trouveront de (très) bonnes raisons de mettre en pratique le principe de précaution.

Journaliste d'investigation scientifique, Annie Lobé enquête depuis 2001 sur la téléphonie mobile. Ses articles ont été publiés dans Sciences et Avenir, Notre Temps, Questions de femmes, Le Généraliste, Village Magazine, Nexus, Monsieur et Tribune Santé.

10 € TTC, 96 pages, format 12,5 x 17,7 cm. ISBN 2-916653-00-7.

Préface

Par le Dr Geneviève Barbier,
Coauteur avec Armand Farrachi de La Société cancérigène,
Éditions de La Martinière, 2004.

La grande majorité des 15-25 ans utilise un téléphone portable et les parents doivent s'incliner devant ce phénomène de société, sous peine de passer pour des ringards, des marginaux ou des tyrans.

Et pourtant, que savons-nous des effets de la téléphonie mobile sur la santé ?

En juin 2005, l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale a demandé aux opérateurs de téléphonie mobile de ne pas cibler les enfants dans leurs campagnes de promotion, "compte tenu des incertitudes qui demeurent", et de renoncer provisoirement à la fabrication et à la distribution de téléphones portables destinés aux jeunes enfants.

Est-ce justifié ? Est-ce suffisant ?

Nous manquons cruellement de repères fiables sur les questions environnementales. Les agences officielles ont trop souvent cédé à la tentation de rassurer la population : chacun se souvient de l'attitude des pouvoirs publics français lors de la catastrophe de Tchernobyl, qui fait encore de nous la risée des pays européens.

Ce contexte justifie le rôle irremplaçable des associations et des particuliers dans le débat sur les questions de santé.

Journaliste scientifique, Annie Lobé nous livre les premières conclusions d'une longue enquête. Elle aborde dans un style simple et rigoureux l'impact des téléphones portables sur la santé de nos enfants et propose quelques pistes concrètes avec humour et bon sens.
Face à des groupes d'intérêts puissants et organisés, ce travail témoigne de tout le courage de son auteur, qui n'a pas dû se faire que des amis, et qu'il faut saluer.

Quelques pages

Extrait du chapitre 4
Adolescents et jeunes adultes : fragiles, mais particulièrement exposés

Les jeunes sont, de loin, les plus exposés au téléphone portable. Tout le monde le sait. Tout le monde en craint les effets.

D'après une étude réalisée en juin 2001 par le CRÉDOC (1), 84% des 18-25 ans étaient équipés d'un portable. Une enquête exploratoire réalisée dans deux lycées urbains de Moselle en mars 2002 auprès de 370 jeunes en classe de seconde, dont 89% avaient entre 15 et 16 ans, montrait qu'ils étaient équipés à 88% (2).

L'engouement pour le portable commence tôt : en 2004, 74% des 11-20 ans en possédaient un, ce qui représentait une progression de 7 points par rapport à l'année précédente (3). En 2005, 95% des 15-24 ans ont un portable (4) et 90% des jeunes de 20 ans ne l'éteignent jamais, même la nuit (5) !

Le problème est réel. Une étude, une seule, a été réalisée avec des rats "adolescents" exposés à des téléphones portables. C'est le scientifique suédois Leif Salford qui en a eu l'idée : il voulait connaître les effets, sur les neurones des jeunes rats, d'une exposition de deux heures à des débits d'absorption spécifiques (DAS) dix à cent fois inférieurs au maximum autorisé pour les téléphones portables (0,2 et 0,02 watt par kilogramme dans l'expérience, contre 2 watts par kilogramme autorisés par les textes législatifs (6)). Les animaux n'ont été sacrifiés que cinquante jours après l'exposition.

Résultat : les cerveaux des rats exposés avaient un nombre significativement accru de neurones endommagés, que le chercheur décrit ainsi : "rétrécis, de couleur foncée, dépourvus de structure cellulaire interne discernable. Certains de ces neurones assombris présentaient des microvacuoles [cavités],
indiquant un processus pathologique actif. (...) Ces neurones endommagés étaient visibles dans tout le cerveau, mais surtout dans le cortex, l'hippocampe et les noyaux gris centraux. Ils étaient isolés ou groupés, enchevêtrés avec les neurones normaux. Le pourcentage de neurones anormaux culminait autour de 2%, sauf dans certaines zones restreintes où il dominait le tableau." (7)

Le comportement des animaux a-t-il été affecté, après l'exposition, par la neurodégénérescence révélée par l'autopsie cinquante jours plus tard ? Pas le moins du monde ! Pourquoi ? À cause de la neuroplasticité. Lorsqu'un circuit neuronal est endommagé, un autre se met en place. Quand les symtômes de la maladie d'Alzheimer se manifestent, des zones entières sont déjà "hors service". Le cerveau a déjà épuisé toutes ses voies de recours. C'est la raison pour laquelle il est trop tard pour réagir.

Alzheimer ou le cancer du cerveau pour tout le monde, dès 35 ans

Que conclut Leif Salford ? "Le cas du cerveau en développement mérite une attention spéciale de la part de la société, car les processus de maturation, en biologie, sont particulièrement vulnérables. (...) Il se peut que les dommages neuronaux observés n'aient aucune conséquence immédiatement démontrable, même s'ils surviennent de façon répétée. Cependant, à long terme, ils sont susceptibles d'induire une réduction de la capacité de réserve du cerveau pouvant se révéler sous la forme d'une autre maladie neurologique ultérieure ou accélérer la détérioration liée au vieillissement. Nous ne pouvons pas exclure qu'après quelques décennies d'usage quotidien, toute une génération d'utilisateurs subisse de tels effets délétères dès l'âge mûr." Alzheimer à 35 ans grâce au portable. Qui dit mieux ?

Fin de la première citation.

Dans le résumé du second livre, nous lirons, je cite :

"Téléphone portable : comment se protéger

Le portable, c'est pratique, mais c'est dangereux. Comme l'amiante, sauf que nous y sommes toutes et tous exposés. Car un portable en veille émet en permanence des ondes imperceptibles qui traversent la peau et viennent modifier le fonctionnement de nos cellules. Et les micro-ondes émises par les portables sont mêmes capables de passer au travers des murs.

Ceux qui se croient à l'abri parce qu'ils ne s'en servent "presque pas" sont donc tout autant concernés que les "accros". Et que ceux qui "ne peuvent pas travailler sans" leur portable.

Quelle durée de communication ne pas dépasser ? Faut-il utiliser une oreillette ou un kit mains-libres sans fil ? Les "protections" collées sur les appareils sont-elles efficaces ? Comment se protéger en cas d'usage professionnel ? Les autres appareils sans fil sont-ils sans risques ?

Ceux qui veulent agir pour préserver leur santé et celle de leur entourage trouveront dans ce livre d'utiles conseils basés sur des faits scientifiquement prouvés et sur une enquête minutieuse.

Journaliste d'investigation scientifique, Annie Lobé enquête depuis 2001 sur la téléphonie mobile. Ses articles ont été publiés dans Sciences et Avenir, Notre Temps, Questions de femmes, Le Généraliste, Village Magazine, Nexus, Monsieur et Tribune Santé.

17 € TTC, 267 pages, format 14 x 20,5 cm. ISBN 2-916653-01-5.

Préface

Par Robert Masson*

Dans la santé, il y a la part de l'inéluctable, de l'"imposé", du génétique, mais il y a aussi l'immense importance du libre choix, de la décision de l'individu. Dans le domaine qui est le nôtre, la diététique et l'hygiène vitale, plus d'un demi-siècle nous a appris que la santé dépend de nos choix délibérés de telle ou telle alimentation, tel ou tel mode de vie.

Mais parfois, malgré des choix logiques et judicieux, les résultats ne sont pas à la hauteur de nos efforts. Il n'y a pas mystère à cela, tout simplement le fait que certains facteurs portant atteinte à notre santé, à notre vie, n'ont pas été soupçonnés.

C'est pourquoi nous sommes heureux de faire cette préface à Annie Lobé qui, avec rigueur et patience, a mené une investigation claire et circonstanciée sur les rayonnements magnétiques pulsés, dont l'importance dans l'altération de la santé de tous est ô combien ignorée et sous-estimée.

Nous souhaitons à ce travail tout le succès qu'il mérite et toute la diffusion nécessaire.

C'est tout simplement l'intérêt public et l'avenir de l'humain qui se joue ici.

* Directeur du CENA, Centre européen de naturopathie. Ex-enseignant à la faculté de médecine Paris XIII, département naturopathie. Prix international de l'académie diplomatique de la Paix.  Auteur de Diététique de l'expérience et du
Précis de pédiatrie naturopathique (Guy Trédaniel éditeur, 2005 et 2006).

Quelques pages

Chapitre 1
Un instinct de survie bien développé

Après la lecture d'un article expliquant les méfaits des téléphones portables sur le cerveau (1), Jérémy, 16 ans, a immédiatement mis son portable en panne pour être sûr de ne jamais plus s'en servir.


Comment ? Tout simplement en appuyant simultanément sur plusieurs touches jusqu'à ce qu'il se bloque.

Rares sont les personnes dotées d'un instinct de survie aussi développé.

" Arrêter complètement le portable, moi ? Jamais !" Si c'est ce que vous pensez, vous êtes fin prêt(e) pour ce livre.

Pendant ces cinq dernières années, j'ai parlé des dangers du portable avec de parfaits inconnus dans le métro, en train, chez les commerçants, dans la rue, partout. Cela m'a permis d'observer les réactions de plusieurs centaines de personnes.

Les utilisateurs rencontrés se répartissent en six catégories :

1. Les insouciants : ils ne pensent pas que leur téléphone est dangereux et cette question ne les intéresse pas.

2. Les inconscients : ils n'ont jamais entendu parler de rien. Leur première réaction en entendant que leur portable peut avoir des effets nocifs est la surprise, suivie par l'inquiétude. Les enfants et certains adolescents sont dans ce cas.

3. Les informés : ils sont conscients du danger, mais sans trop y croire. Ils ont lu ou entendu quelque chose à ce sujet, mais n'ont pas modifié leurs habitudes pour autant.

D'autres informés (ou croyant l'être) sont absolument certains de l'absence de nocivité de leur portable. Un sourire condescendant apparaît sur leurs lèvres quand vous leur affirmez le contraire.

4. Les impavides (2) : ils pensent qu'un danger existe, mais sont persuadés qu'eux-mêmes n'ont rien à craindre. Ce sont généralement des personnes en excellente santé, " jamais malades" .

5. Les méfiants. Ils laissent leur portable éteint la plupart du temps, ne le portent jamais sur eux. Parmi eux, trois utilisateurs seulement avaient complètement arrêté le portable en se débarrassant purement et simplement de leur appareil. Deux autres avaient arrêté de s'en servir en le conservant "au cas où" , comme d'anciens fumeurs garderaient quelques vieux mégots en réserve pour le jour où l'envie de replonger deviendrait intenable.

6. Les désabusés. Ils "savent" que leur portable finira par les tuer et cela ne les dérange pas le moins du monde.

Quand je demande aux rares irréductibles pourquoi ils n'ont pas et n'ont jamais eu de portable, ils répondent laconiquement : "Parce que je n'en ai pas besoin" ou "Parce que je n'aime pas avoir un fil à la patte" . Helga, 54 ans, m'a étonnée en répondant du tac au tac : "Par instinct." Jérôme, 26 ans, n'en veut pas et résiste à cette acquisition. Il subit une forte pression de son entourage : en guise de cadeau d'anniversaire, il s'est vu offrir... un téléphone portable !

L'engouement pour cet objet vient de ce qu'il comble deux facettes essentielles de la psyché humaine que sont la soif de reconnaissance et la peur de l'abandon. Tel un cordon ombilical, il constitue un rempart contre la solitude. Un rempart si épais qu'il en devient parfois difficile à traverser. On a du mal à réprimer un sourire en voyant des gens debout dans la rue, ou assis seuls à la terrasse d'un café, absorbés par une communication animée avec un interlocuteur invisible. Ou encore deux amis qui partagent la même table de restaurant mais pas la même conversation, chacun étant au téléphone avec un absent.

Combien étonnante est l'observation, dans le métro parisien ou le TGV, de personnes de tous âges serrant leur téléphone portable entre leurs doigts comme un enfant craintif tient son doudou. Certains le regardent, tapotent ses touches sans raison apparente, le caressent. D'autres le frottent machinalement sur leur menton, leurs joues ou sucent le bout de l'antenne. Jacques Citerne, un chercheur qui a suivi les travaux de conception du GSM (3) dans les années 1980 (CNRS de Paris et INSA de Rennes), est un utilisateur de longue date. Incapable de se souvenir de l'année de sa première utilisation, il conclut par une pirouette : "J'ai l'impression d'avoir toujours vécu avec."

Ce qui n'est en définitive qu'un objet a été élevé au double rang d'organe corporel et d'alter ego.

Les mises en garde contre les possibles effets nocifs de cet appareil technologique sont fréquemment mal reçues : "Il faut bien mourir de quelque chose !" s'exclament ceux qui n'envisagent plus de vivre sans lui, pour justifier leur attachement. Autrement dit, ils sont prêts à perdre la vie par amour pour leur portable. Malheur à qui tenterait de les en séparer : ils seraient prêts à lui arracher les yeux !

Si une lance était pointée à quelques centimètres d'eux, leur instinct de survie entrerait immédiatement en action : leur cerveau commanderait de s'enfuir ou d'attaquer pour échapper à la mort. Mais, comme les accros du tabac, bon nombre d'adeptes du portable accueillent l'idée d'être tué par lui plus sereinement que la perspective de cesser de l'utiliser.

Comme si leur instinct de survie avait été, en définitive, la première victime de leur téléphone portable.

Fin de la deuxième citation.

Quand il est écrit que c'est tout l'avenir de l'humain qui se joue ici, je ne peux qu'abonder en ce sens. J'ai l'impression que de plus en plus de causes "naturelles" et "technologiques" se liguent pour réguler, diminuer la population mondiale. J'ai l'impression que la survie de l'espèce humaine est de plus en plus sur le fil du rasoir. Et qu'il y aura une fois un point de rupture, de non-retour. Ce n'est qu'une impression personnelle. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, dans deux minutes vous aurez oublié ce que vous ^venez de lire ici, promis.

Il y a tellement d'intérêts financiers en jeu, des sommes colossales, qu'il ne faut pas compter sur les "pouvoirs publics" ni sur les médias visuels et écrits, pour nous informer au sujet de la nocivité des téléphones portables. On ne tue pas ce symbole parfait de l'idolâtrie technologique si facilement.


Se griller le cerveau avec son téléphone, et sans bavure

Rayonnements électromagnétiques des téléphones portables

Nous sommes tous des moutons dociles

Passez par la porte SVP

On ne le répétera jamais assez

Effondrement des abeilles

Les ondes et le cerveau

Emplacement des antennes

Dégats aux cellules nerveuses à cause de la téléphonie mobile

Sujet tabou, information occultée

Valeurs de rayonnements électromagnétiques

Je persiste à le dire

Téléphone portable


aux_arbres_citoyens

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