Asymptote

Pendant que nos abeilles disparaissent, il est une espèce qui prolifère.

Dans le livre intitulé "Avant que nature meure" publié en 1965 (eh oui , déjà) et écrit par Jean Dorst, nous trouvons à la page 177 le graphique suivant, que j'ai agrémenté avec deux traits rouges indiquant l'année 2010 :

En 1970 il y avait sur la planète un peu plus de 3 milliards d'individus. Il était prévu qu'il y en ait 7 milliards en 2010. C'était très bien vu, puisque le site WorldOmeter nous indique que nous sommes bel et bien 6 milliards 800 millions (+/- 1) sur notre caillou aujourd'hui...

Comme vous le constaterez, l'avenir est éblouissant pour tous les utilistateurs de réseaux sociaux comme twitter ou facebook, puisque bientôt nous aurons tous 25 milliards d'amis potentiels, en 2070. C'est demain. Réjouissons-nous mes frères ! Et soeurs !

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"Notre animal dominant est en train de gaspiller son intelligence et ses formidables accomplissements. En effet, le sort de notre civilisation est actuellement entre les mains de décideurs qui regardent délibérément du côté du confort et du profit immédiats. Des milliers de chercheurs sont récemment participé à l'Évaluation des Écosystèmes pour le Millénaire qui a mis en avant notre dilemme actuel concernant l'environnement, mais le message alarmant délivré par le rapport n'a eu que très peu d'impact. Que l'on ne tienne aucun compte de ce message et c'est le sort de l'île de Pâques, de la civilisation maya et de Ninive, c'est-à-dire l'effondrement suite à la dégradation de l'environnement, qui nous attend tous."

In : La bombe humaine

Quarante ans après la publication de son livre controversé The population Bomb, le scientifique Paul Ehrlich persiste et signe : la surpopulation – associée aujourd'hui à la surconsommation – est au centre de la crise environnementale à laquelle la planète est confrontée. Et il insiste : ce ne sont pas les solutions technologiques qui changeront quoi que ce soit.

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