Pour ces chers investisseurs
pour citer cette page: http://servumpecus.canalblog.com/archives/2005/10/19/907829.html#comments
C'est bien celà. Les ventes de Tamiflu s'envolent et ce sont bien les actionnaires et les investisseurs qui se frottent la panse.
Je cite dans son intégralité l'article paru ce jour sur le site de bluewin:
Début de la citation:
[AFP] - Alors que la grippe aviaire arrive aux confins de l'Europe, nombre de consommateurs se ruent sur l'internet pour acquérir du Tamiflu, un antiviral produit par le groupe pharmaceutique Roche, potentiellement efficace en cas de pandémie humaine et devenu introuvable en pharmacie.
Tandis
que les gouvernements constituent des stocks du médicaments et que les
pharmacies ont épuisé leurs réserves de Tamiflu, les sites internet
prennent figure d'ultime chance pour les particuliers qui ne veulent
compter que sur leurs propres ressources. Au point de prendre de court
les professionnels, indique à l'AFP une source proche de l'industrie
pharmaceutique française.
Le phénomène est "impossible à
quantifier, il n'y a aucun moyen de contrôler les ventes sur
l'internet", souligne un porte-parole du ministère britannique de la
Santé, interrogé par téléphone depuis Paris.
Mais l'afflux est
tel que certains sites spécialisés refusent déjà d'accepter de
nouvelles demandes, préférant honorer d'abord les commandes passées.
Sur d'autres, il est désormais impossible d'accéder au système de
paiement dès lors que l'on souhaite acheter du Tamiflu.
Ces
tentatives de contournement des filières officielles inquiètent les
professionnels de la santé, qui mettent en garde contre les risques de
contrefaçons, problème majeur des ventes de médicaments sur l'internet.
En outre, la prise de cet antigrippal sans contrôle multiplie les risques d'adaptation du virus, qui peut devenir résistant.
"C'est
un vrai problème, nous le prenons très au sérieux", affirme à l'AFP
David Reddy, haut responsable de Roche chargé de définir la stratégie
du laboratoire en cas de pandémie. Des cas de contrefaçons de Tamiflu
vendues sur des sites internet ont déjà été signalés, indique-t-il, se
refusant à plus de détails.
De fait, le commerce de médicaments
classifiés sur l'internet flirte avec l'illégalité dans la plupart des
pays européens. Les produits officiellement répertoriés comme
médicaments n'ont pas le droit d'être vendus sur le Web en France.
Dans
un pays comme la Grande Bretagne, où tout achat en ligne ne peut avoir
lieu que sur présentation d'une ordonnance en bonne et due forme
(souvent par fax), "on peut s'interroger sur certaines pratiques peu
scrupuleuses de ventes par delà les frontières", lorsqu'il est
impossible de vérifier la validité des prescriptions, remarque le Dr
Jim Kennedy, de l'association britannique des médecins généralistes.
De
nombreux sites, à l'instar de (adresses délibérément supprimées par servumpecus le 27 octobre), prennent la précaution
de recommander de "toujours consulter votre docteur avant de commencer
un traitement". Mais l'on n'y trouve pas trace de demande d'ordonnance.
Pour contacter ces sites, ni téléphone, ni adresse. Rien que du
virtuel: seul le courrier électronique fonctionne.
Et
les prix s'envolent: 150 euros pour une cure de dix pilules de Tamiflu
(667 euros pour 50...), contre 30 à 40 euros pour une boîte de dix en
pharmacie en Europe.
Le marché est tentant, et certains n'ont
aucun scrupule. "Vente sans prescription médicale", proclame le site
medicationjunction.com, qui se taxe de pouvoir établir des liens vers
des sites ad hoc dans le monde entier.
Copyright © 2005, Agence France-Presse
Fin de la citation.
Il est clair que des souches virales du virus de la grippe (dont les personnes infectées présentent les mêmes symptômes que l'infection des humains avec le virus aviaire muté) et qui sont résistantes au Tamiflu vont très rapidement apparaître et s'étendre. Comme avec le virus de l'immunodéficience humaine (le VIH), ces "bombes biologiques humaines" multirésistantes vont pouvoir allègrement contaminer leur entourage si on n'y prend garde.