A happyculteur, happyculteur et demi (voire 1/2 de plus)
adresse pour citer cette page : http://www.servumpecus.canalblog.com/archives/2008/05/30/
Après le travail, le Petit Cunay sur les crêtes du Jura m'attendait en fin de journée. Comme toujours, je m'y suis rendu par les "chemins" de traverse, droit à travers les pâturages.
En direction du Petit Cunay par le chemin des écoliers
Au sommet d'une crête herbeuse, voilà le sommet au loin, dans toute sa splendeur.
Trois couleurs se partagent l'espace en vue du Petit Cunay.
Au sommet, il faut faire attention où poser les pieds pour ne pas écraser des fleurs. Les fleurs, c'est comme les abeilles quand on referme la ruche : il faut toujours ouvrir l'oeil et activer la brosse à abeilles pour ne pas en écraser une à la fin de la visite...
L'arête sommitale du Petit Cunay. Difficulté zéro.
Qui donc a-t-on croisé là-haut ce soir ? Eh bien : Madame la limace, Monsieur le bourdon, Mesdemoiselles les fourmis , quelques coléoptères, des oiseaux bien bavards...
En redescendant je me suis alors demandé : "à quoi reconnaît-on un apiculteur heureux" (voir le titre ci-dessus) ?
Un happyculteur heureux ?!? Là le cerveau s'emballe à cette question bien saugrenue en un pareil lieu : il s'emballe, digresse, s'envole, travaille à toute allure. Tout soudain. Est-ce le manque d'oxygène ?!? Tout de même ! Le Petit Cunay, ce n'est pas l'Himalaya !
Vision troublée par le manque d'oxygène sous le Petit Cunay ?
Qui dit happyculteur dit berger des abeilles ; qui dit berger des abeilles dit rucher ; qui dit rucher dit peut-être rucher-pavillon...
Rucher-pavillon, version standard
Rucher-pavillon : le voilà le fantasme du Petit Cunay, après le fantasme du Grand Cunay Lingus ! Mais c'est bien sûr ! Le rucher-pavillon, dans la pensée d'un happyculteur heureux (vous êtes sûr ? je n'étais vraiment pas en manque d'oxygène là-haut ?!?), un rucher-pavillon, disais-je, ne saurait s'appeler que d'une seule façon. Pourquoi donc personne n'y a pas pensé plus tôt ? Hein ? Pourquoi ?
Peut-être que ça ne court pas les rues mais les cimes, un hippieculteur heureux ?
Bref.
Un rucher-pavillon, pour un happyculteur heureux, se doit impérativement de s'appeler un
beillesodrome (avec un grand A, svp)
Dans les rêves les plus fous, il n'y aurait pas seulement une alignée de ruches Bürki ou Dadant-Blatt dans un rucher-pavillon d'un happyculteur heureux. Ô que non. Il y aurait aussi, jouxtant le mur opposé aux abeilles bourdonnantes, derrière un rideau de tulle, ceci :
Question :
Fait-on l' A mou sans B mol dans un beillesodrome ?
2 juin 2008
Voici ce que verrait une fourmi en route vers de nouvelles aventures entre le col du Marchaîruz et le Petit Cunay
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